L’autre jour, une élue de la droite régionale m’a félicité pour le travail que je fais pour décrypter la politique à travers les différents dossiers que j’aborde.
Moi qui me situe à gauche, je trouve touchant qu’au-delà de nos différences, quelqu’un puisse apprécier ce travail et prendre le temps de le dire.
Mes analyses sur Bastia montrent à quel point la situation est préoccupante, une réalité que l’équipe municipale tente de masquer derrière une aberrante autosatisfaction.
Ne pouvant rester sans rien faire, j’ai saisi le tribunal administratif à plusieurs reprises : quand la mairie triche sur les comptes, maquille les projets ou refuse de communiquer des pièces, je n’ai qu’un choix, celui d’aller au bout de la procédure.
Je ne lâche rien, parce que notre ville mérite mieux.
Aujourd’hui, aucune des composantes souhaitant participer à la prochaine élection municipale ne peut prétendre avoir en son sein suffisamment de compétences pour répondre aux besoins de Bastia : développement économique, politique sociale, logement…
Dès lors, l’union apparaît comme la meilleure option, et ce dès le premier tour. Pourquoi ? Parce qu’une union large permet d’élaborer un programme commun, une feuille de route claire. Les accords de second tour, eux, ne sont que circonstanciels et compromettent souvent le travail préparatoire.
Beaucoup évoquent la nécessité d’une union, et à raison.
Mais l’union n’est pas un objectif en soi : c’est un moyen, un outil pour relever les défis dès le lendemain de la victoire.
Gagner une élection est compliqué, et il n’y aura pas de temps pour savourer : le plus dur restera à faire, redresser notre ville.
C’est un peu comme gagner un 100 mètres, puis devoir enchaîner avec un marathon.
Pour Femu a Corsica, Bastia est essentielle pour sécuriser la région. Mais je le répète : Mars 2026 doit concerner Bastia et seulement Bastia. Les conséquences régionales sont une réalité, mais ce n’est pas l’objectif. Les Bastiais ont déjà payé le prix de stratégies qui les dépassent.
Je suis favorable à une union, mais elle doit avoir un sens. Il ne s’agit pas d’additionner des voix, mais de mettre en commun des compétences.
Viser une union totale n’a aucun sens politique. On ne s’unit pas pour compter des voix, mais pour créer une force capable d’agir.
On ne gagne pas la confiance avec une calculatrice, mais avec du cœur, celui qu’on mettra à l’ouvrage pour sortir Bastia de l’ornière.
Mon objectif n’est pas de remporter une bataille électorale. Il est que les familles bastiaises puissent vivre dignement, que nos jeunes trouvent leur place et que nos anciens ne se sentent pas oubliés. J’aime la politique quand elle permet de changer la vie des gens et de redonner de l’espoir.
La victoire seule peut être vaine si elle ne se traduit pas par des actes concrets.
Oui, je suis pour une union, mais seulement si elle trace une route claire pour notre ville. Le projet compte plus que les personnes.
Je n’ai pas choisi Bastia comme terrain d’ambitions personnelles. Bastia, c’est l’histoire de ma famille, l’endroit où j’ai choisi de construire ma vie.
Et parce que j’aime ma ville, je suis prêt à y consacrer toute mon énergie et mon temps, comme je le fais depuis de nombreuses années.
Notre ville ne se gagne pas, elle se mérite !
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On croise les doigts pour Bastia, les Bastiaises et les Bastiais.
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